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Magazine - Actualités

le roman « Vapeur fantôme Zoé, le guide touristique de NOTIN et ses amis. Un voyage extraordinaire Le roman « Au secours de FanFan

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Ventes par l’atelier d’artiste SYRIEX Robert Daniel

ARTISTE PEINTRE CRÉATEUR PROFESSIONNEL. Je suis né le 8 OCTOBRE 1946 à Limoges (87) France. À partir des années 80, ma réputation d’artiste peintre se révèle au plan international sur les cimaises du grand palais des Champs-Élysées à PARIS. Jusqu’à fin 1995, j’ai exposé mes toiles dans les principales villes de France. Dès 1997, j’ai exposé mes œuvres en permanence dans une galerie d’art en Côte-d’Or (21). J’ai créé un courant artistique que j’ai appelé « Le Nouvellisme » (en 2004), pour en savoir plus En 2003, j’ai créé un personnage que j’ai baptisé NOTIN ainsi que quelques amis pour l’accompagner. La même année, j’ai publié un magazine (localement en Côte-d’Or) que j’ai appelé « Bloc Note intellectuel Auxonnais », qui avait pour but de faire connaître mon activité d’artiste, ainsi que celle de la galerie d’art SICARE, où mes œuvres étaient exposées en permanence. Cette revue a eu aussi un rôle important en véhiculant de la communication sur la ville d’Auxonne(21) et son canton. Elle a été animée avec mes personnages NOTIN et ses amis. La publication a été périodique de 2003 à fin 2008. En 2009 à la fermeture de la galerie d’art SICARE, suite à la retraite de sa propriétaire, mon Atelier d’artiste a poursuivi cette mission de communication avec le « Magazine des aventures de NOTIN » de 2009 à fin 2013. Dès 2013, j’ai décidé d’écrire des romans de fiction que j’ai animés et illustrés avec le personnage NOTIN et ses amis Mon premier livre « Vapeur Fantôme » est sorti en avril 2013, le deuxième « Au secours de FanFan » en mars 2014. Le troisième est programmé pour début 2016. L’art sous toutes ses formes, peinture, magazine, ou romans sont pour moi un moyen de communiquer. Communiquer c’est vivre, c’est aussi partager avec les autres. Ceci explique ma présence sur les réseaux sociaux, pour vous y retrouver tous. Mon site internet a été refait récemment pour y intégrer un Magazine qui est un excellent moyen de communication ainsi qu’une boutique E-commerce afin d’être à votre service en direct sans passer par de nombreux intermédiaires. La technologie, le développement des réseaux sociaux ont cette vertu de nous permettre de faire connaissance d’un bout à l’autre de la planète. Même si le langage souvent nous éloigne, l’image nous rapproche. Ci-dessous les liens avec une série d’articles qui retracent ma vie d’artiste.

n°1 : de 1976 à 1979 n°2 : Flash arrière de 1946 à 1974 n°3 : 1981-1982 n°4 : 1983 à 1988

Qui suis-je ?

Pour ceux qui souhaitent connaître mon cursus artistique : Diplômé de l’école Nationale Supérieure des Arts de Limoges avec 1er prix, Beaux-arts, arts décoratifs Sociétaire de l’Académie internationale de Lutèce Sociétaire de l’Académie Arts, Sciences, Lettres Paris Membre de la société d’Encouragement au Bien Paris Membre de la Fédération Nationale de la Culture Française Membre du Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France Membre du Mérite et dévouement français Paris Sociétaire – Grand palais Champs Élysées Paris Société des Artistes Français Société des Artistes Indépendants

Mes distinctions : Multiples titres, médailles et décorations au titre des arts et pour services exceptionnels rendus à la collectivité humaine. médaille de bronze et argent de la république française médaille d’argent et médaille d’or de la culture française décoration au titre de l’encouragement au bien décoration au titre des Arts des Lettres et des Sciences cravate d’or de la culture française titre de Chevalier académique en Italie médaille d’argent du Mérite et Dévouement Français toile d’or décernée par la Fédération nationale de la culture française nommé « artiste de la communauté Européenne »

Nature morte Huile sur toile 55 x 38 cm

Il faudra donc attendre 1978 pour voir deux nouvelles peintures, un autoportrait et un sous-bois

Mais les travaux de remise en état du petit appartement ainsi que son emploi ne lui laissent pas beaucoup de temps. Il estime aussi devoir faire beaucoup de dessins avant de poursuivre la peinture. C’est en 1979 que la production prend de l’ampleur. Il peint seize tableaux dont deux sur toile. Il ose l’achat d’une toile de grand format (100 x 81 cm) malgré les réticences de son marchand de couleurs de l’époque, qui estimait que les grands formats n’étaient pas destinés à de jeunes artistes. Il peindra un magnifique coq de basse-cour.

L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°1 1976-1979 Nous commençons notre promenade dans la collection des œuvres de l’artiste, par l’année 1976. Son atelier s’installe au n°43 de la rue sellier à Colombes (92), au dernier étage du premier immeuble à droite. C’est un petit atelier, plutôt un espace dans le petit appartement du couple marié depuis 18 mois. Ce logement qu’ils ont acheté, a une surface de 34 m² au total. Il est situé dans un immeuble ancien ; Robert Daniel le restaure entièrement. Il est enfin chez lui, après une jeunesse passée dans des conditions familiales difficiles et peu propices à la création artistique. Sa femme Michèle l’encourage à peindre. Même si l’espace de l’appartement est petit, Robert Daniel achète des cartons entoilés et des pinceaux. Il peindra un tableau, une nature morte à l’huile d’un format de 55 X 38 cm.

Dans mon premier article posté hier soir, je vous ai parlé des années 1976 à 1979. J’ai évoqué la jeunesse de Robert Daniel passée dans des conditions familiales difficiles et peu propices à la création artistique. Nous allons faire un retour arrière d’environ 30 années pour en savoir plus. SYRIEX Robert Daniel naît le 08 octobre 1946 en Haute-Vienne, à Limoges au 10 de la rue d’Argenton non loin de la gare SNCF de Limoges Bénédictins. Son père est roulant à la SNCF, sa mère agricultrice mettra au monde quatre enfants, deux filles, Irène et Lydie, deux fils Jean-François et Robert Daniel. Robert Daniel a été orienté très tôt vers la peinture et le dessin. Il a été encouragé par ses instituteurs, par l’institution de l’église catholique, par quelques personnes issues des milieux d’officiers de la marine nationale et de l’armée de l’air. Ces influences extérieures et familiales permettent à Robert Daniel dès l’école maternelle de se démarquer avec une liberté imaginative hors du commun. Robert Daniel savait déjà lire, écrire et compter en entrant dans la première année du cours préparatoire de l’école primaire de la Semeuse. Très rapidement ce fut l’admission en classe de 6ème. Le lundi de Pâques 1956 Robert Daniel est victime d’un très grave accident qui a entraîné un sectionnement partiel de l’artère fémorale. Le chirurgien de la clinique Chénieux de Limoges accompagné de deux soeurs lui dirent à tour de rôle, à son réveil, en le consolant « mon petit, saint Pierre n’a pas voulu te donner les clefs ». Robert Daniel se rétablit très rapidement. Il rejoint les cours de l’école nationale professionnelle (ENP) Jules Ferry et Turgot. L’engouement pour le dessin, l’illustration, le dessin industriel est encore plus accentué que jamais. Robert Daniel ose, il franchit le pas vers la peinture artistique. Une voisine, épouse d’un officier supérieur de l’aéronavale fournit à Robert Daniel, alors âgé de 9 ans, supports, peintures et autres accessoires ; et c’est engagé, les premières œuvres sont réalisées. Un cousin de Robert Daniel, pilote militaire lui fait découvrir les sciences. Un voisin propriétaire d’une fabrique de porcelaines d’art, permet à l’enfant artiste, de circuler d’un bout à l’autre de la chaîne de fabrication, jusqu’aux ateliers de décors pour la plupart destinés à l’Élysée et à la couronne d’Angleterre. Les instituteurs et professeurs du quartier se mobilisent autour de Robert Daniel « un enfant insaturable diront-ils à plusieurs reprises » . En 1958 l’appartement des parents de Robert Daniel est devenu trop petit, après la naissance de son frère, quatrième enfant. Un appartement leur est attribué à l’opposé de la ville de Limoges. Il faut admettre qu’à cette époque, les moyens de communications étaient très sommaires. Pour Robert Daniel c’est un peu une cassure. Il continue à peindre et dessiner certes, avec un budget très maigre, issu d’économies qu’il réalisait en se rendant à pied à l’école (environ 4 km par trajet) au lieu d’utiliser le Trolley-bus. Comme encouragement artistique, la mère de Robert Daniel distribuait à tout va (famille et voisinage) les dessins et peintures de l’enfant artiste. Seules quelques œuvres des années 1950-1960 ont pu être récupérées récemment par Robert Daniel. Le 26 septembre 1960 sous le N° 1186 SYRIEX Robert Daniel à peine âgé de 14 ans est admis par le Ministre d’état aux affaires culturelles et la direction générale des Arts et des Lettres à l’école nationale des Beaux Arts et des Arts décoratifs sur une base de cours hebdomadaires d’une durée de 35 h. Sur les conseils d’un directeur de quotidien régional, et d’une comtesse de la Dordogne, SYRIEX Robert Daniel s’inscrit au cours d’architecture des Beaux Arts pour une durée hebdomadaire de 10 h. Robert Daniel poursuit en parallèle les cours d’éducation scientifique et industrielle, tout en assistant à raison de 2h par semaine au cours de droit. La rentrée aux Beaux Arts se fait aux environs du 20 octobre 1960. Un petit gamin dans les jambes des grands. Robert Daniel est un peu perdu, il ne connaît personne, ils ont tous 19 à 22 ans, certains sont même mariés. Cependant très rapidement, le petit Robert Daniel est materné par les étudiantes, filles et femmes. Les sessions de cours s’organisent. Deux semaines après la rentrée, Robert Daniel entre en salle de cours Modèle vivant femme. Début novembre un contrôle destiné à épurer les cours se déroule sur plusieurs journées. Au matin de la dernière journée, en cours de culture générale un individu, étudiant, âgé d’environ 23 ans sort un couteau à cran d’arrêt et le plante à hauteur du foie de Robert Daniel. C’est l’affolement général et Robert Daniel se réveille dans un lit à l’hôpital général de Limoges. Déjà la jalousie commençait son œuvre, un homme de 23 ans n’était pas capable d’admettre qu’un adolescent de 14 ans, qui sortait tout juste de l’enfance, puisse suivre avec succès les mêmes cours que lui. Cette jalousie, cette fierté indécente, aurait pu faire de cet homme un criminel. La violence que nous dénonçons aujourd’hui dans nos écoles existait déjà il y a plus de 50 ans. La jalousie est la racine des plus mauvais défauts, et malheureusement nous la retrouvons sur notre chemin chaque jour à tous les niveaux et dans tous les domaines de notre vie. Nous devons lutter contre cette tendance, si elle existe en nous, car elle est à la base de toute destruction. Quelques semaines plus tard Robert Daniel retourne en cours, rattrape le retard sur l’ensemble des matières. Il est admis en 2e année ; au terme de laquelle il décroche l’un des 6 prix qu’il a obtenus aux Beaux-Arts entre 1960 et 1966. Du côté technique et scientifique cela n’est pas terminé, il faut poursuivre une formation scientifique et trouver un travail ; chose faite jusqu’en 1967. En effet dès l’âge de 15 ans Robert Daniel n’ayant pas de fortune, devait pratiquer en parallèle, des métiers très éloignés du monde des arts. Mais peu importe il fallait le faire, et cela ne l’a pas empêché d’être diplômé avec 1er prix. SYRIEX Robert Daniel jusqu’alors sursitaire, est incorporé pour son service militaire d’octobre 1967 à mars 1969. De retour à la vie civile, Robert Daniel, reprend l’activité industrielle au sein de l’arsenal de Limoges, unité SAVIEM du groupe RENAULT. Il apporte sa contribution technique sur plusieurs programmes civils et militaires. Le 2 novembre 1973 il est victime d’un accident qui aurait pu lui coûter la vie. Après plusieurs semaines de soins il quitte l’hôpital général de Limoges, et part en mission le 10 janvier 1974, pour la Société d’Études et de Développement des Matériels Spéciaux (SEDEMS). Cette société filiale SAVIEM – RENAULT basée, à l’époque, à St Ouen dans les Hauts de Seine, sous la direction de l’ingénieur Jacques LONGEAU, est à l’origine de la création du véhicule de l’avant blindé (VAB). Ce véhicule se trouve de nos jours par milliers dans le monde entier. Robert Daniel nous confie : « Si aujourd’hui la population civile ainsi que les militaires ne connaissent de ce véhicule que son nom VAB, et son appartenance à l’armée française, il faut rendre hommage à l’ingénieur Jacques LONGEAU et à son équipe qui ont créé de toute pièce ce véhicule. J’ai eu l’honneur de travailler au sein de cette équipe pour réaliser une mission bien précise, qui consistait à participer et à contribuer à divers programmes techniques, ainsi qu’aux essais concurrentiels du VAB à Carpiagne ; une campagne très dure sur le plan physique et psychologique. Cette campagne a duré trois mois en astreinte totale et s’est soldée par un franc succès. » Au cours de ces quelques mois à la SEDEMS, Robert Daniel fait la connaissance de Michèle la comptable de cette société, ils se fiancent en juillet et se marient en septembre 1974. Robert Daniel souhaite rester en région parisienne avec sa femme, et demande son affectation au siège social des usines SAVIEM à Suresnes. Il obtient cette affectation et poursuit sa carrière à Suresnes Nous voici de retour en 1980. Robert Daniel travaille sur deux secteurs l’un industriel, l’autre artistique avec le même sérieux sans négliger l’un par rapport à l’autre. Deux carrières à développer cela n’est pas une petite affaire et il faut beaucoup de courage et d’énergie. Dans le domaine artistique, les expositions commencent à se succéder. Mme Fellow Sharon d’Obremer du Grand Palais des Champs Elysées, s’adresse à SYRIEX Robert Daniel « Vos huiles sont arrivées à New York cette année, je tiens à vous féliciter pour votre ténacité. Les créateurs gênent et bousculent … Allez sans cesse de l’avant » Tel l’a dit PICASSO en 1966 à SYRIEX Robert Daniel « Reste toi-même et rien d’autre » SYRIEX Robert Daniel rencontre Arnault d’Hauterives, Mac Avoy, Yves Brayer, Georges Chessial, Gaston Sebire, Paul Ambille. Il lie connaissance avec Jean Monneret, François Gall, Fred Zeller et bien d’autres, le critique d’art André Parinaud et les attachés de presse. Parmi les nombreux tableaux créés en 1980, une peinture ayant pour nom « la rue sellier à colombes » huile sur toile format 60 F (130 cm X 91 cm) a été exposée sur les cimaises du grand palais des Champs-Élysées à Paris au cours du Salon d’Automne en novembre 1981. Ce salon avait pour thème : Paris à travers ses peintres contemporains, en hommage à l’architecture parisienne du XXe siècle. La base du travail de cette époque est appuyée sur le principe : « le mouvement c’est la vie ». La rue Sellier implose d’une lumière exceptionnelle, qui permet de subodorer une puissance créatrice. C’était l’époque de la gestation du Nouvellisme. Une œuvre à la facture épurée d’une véritable logique vibratoire, une touche franche suggère une perspective qui permet d’entrer dans le tableau. La densité y est renforcée par l’épaisseur atmosphérique au travers de laquelle seule la couleur rouge apparaît. Le contraste du blanc renforce la couleur solaire de base. Le rythme de cette œuvre est établi sur une induction de vibrations opposées, l’une venant du levant et l’autre du couchant. On peut y lire une véritable découverte à partir uniquement des formes simples. La réaction en chaîne est amorcée, les œuvres se succèdent.

Œuvre d'étude d'après A Sisley Huile sur toile Format 36 x 28 cm Année 1960

L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°2 1946-1974

PLACE-HEROLD-A-COURBEVOIE Huile sur toile Format 73 x 60 cm Année 1982

PLACE-VICTOR-HUGO- COURBEVOIE-SOUS-LA-NEIGE huile sur toile Format 65 x54 cm Année 1981

1981 L’atelier s’agrandit, il est transféré à Courbevoie (92). Dès le départ l’accent est porté sur deux peintures :la place Victor Hugo sous la neige huile sur toile format F15 année 1981 et la place Hérold sous la neige huile sur toile format F20 année 1982 La réalisation de la première œuvre a été peinte selon le procédé de l’analyse atmosphérique La seconde a été peinte d’une manière plus osée, le paysage de neige a été construit principalement avec des couleurs complémentaires. L’aventure est réussie et la toile (La place Hérold) est acceptée au grand palais des Champs-Élysées à Paris Société des Artistes Français. La production artistique s’amplifie, c’est aussi la naissance des toiles de grand format et l’introduction d’un des principaux piliers du Nouvellisme. « Sans ombre, il ne peut y avoir de lumière ». Le noir a tendance à absorber toutes les couleurs et le blanc à toutes les restituer. C’est le début de l’introduction de la silhouette noire. Cette démarche a fait énormément poser de questions à cette époque. Le principe constructeur de la silhouette noire peinte sur les toiles à partir de 1981 a été initié par la création de l’œuvre, la rue sellier, située au centre de deux sources de lumière ; l’une à l’orient, l’autre à l’occident. Dans l’une ou l’autre de cette configuration, le résultat est identique. Quelle que soit la position du peintre, l’ombre est portée sur la toile. Ainsi les nombreuses peintures comprenant une silhouette noire représentent la présence de l’artiste SYRIEX R. D. face à l’œuvre ou à son public. Robert Daniel participe à des expositions à Paris et en province : • Grand prix du cherche-midi (galerie du cherche-midi du 21 janvier au 4 février 1981) avec l’oeuvre les pommiers en fleurs aux environs de Poissy. • Grand prix international de peinture de la Côte d’Azur (cercle littéraire et artistique de Nice du 15 au 23 février 1981) avec l’église de Bussières-galant -diplôme de finaliste. • Salon « à travers les provinces de France » à la mairie du 13e Paris du 4 au 12 mai 1981 avec le tableau : Nu au tabouret – diplôme 1ere mention. • Salon international de printemps à Arles du 10 au 19 juin 1981 avec l’Eglise de Neauphle le vieux sous la neige – diplôme officiel mention spéciale du jury. • Halle aux toiles à la Mairie du 4e Paris du 24 septembre au 4 octobre 1981 avec Etude de nu. La série des grands formats démarre par une peinture monumentale pour le siège social d’une multinationale. Une fresque de 15,20 m X 2,73 m réalisée sur le thème du voyage, commencée en décembre 1982 et terminée en mars 1983 Le 11 août 1982, l’artiste et sa femme perdent leur bébé, une petite fille. C’est dramatique, Robert Daniel encaisse le coup. Il entreprend plusieurs grands formats, puis tombe malade assez sérieusement à plusieurs reprises. Il reprend très vite les affaires en main, la production artistique prend une allure rapide. Le directeur d’une galerie d’art contemporain, à Paris dans le Marais écrit « L’œuvre de Syriex s’apparente à trois orientations précises. La préoccupation de l’artiste est celle de l’exigence picturale. Il construit un univers plastique tout à fait autonome. Le travail de la galerie est proche de celui de SYRIEX Robert Daniel pour soutenir l’originalité et la créativité. Aujourd’hui nous le savons Syriex et son œuvre vont s’inscrire dans le temps » Un critique de l’école du Louvre écrit à SYRIEX Robert Daniel « votre travail relève d’un grand métier, vous avez contribué à l’avancée de l’art du XXe siècle et ferez le début du XXIe ». Le directeur de la bibliothèque Georges DUHAMEL écrit : « Syriex nous créait tout un monde suscité pour notre enchantement ». Jean CARZOU de l’institut écrit : « Je voudrais extraire la magie qui existe en toute chose. Bien amicalement ». Jean MONNERET critique d’art dit : « La peinture de Robert Daniel Syriex est toute lumière dans un œil d’or, elle dit la joie et le ravissement du peintre devant la beauté ». Les expositions au Grand palais des Champs Elysées se succèdent régulièrement chaque année.

L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°3 1981-1982

L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°4 1983-1988

14 JUIN 2015

Portrait de Michèle Huile sur toile Format 73 x 60 cm année 1983

1983,

l’artiste est élu sociétaire de la société des artistes français, ainsi que celle des artistes indépendants. Il est exposant au salon d’Automne des champs Élysée à Paris.

SYRIEX Robert Daniel est élu à l’Académie internationale de Lutèce (Paris) ainsi qu’à l’Académie des Arts Sciences et Lettres.

1984

, l’atelier d’artiste a été transféré en vallée de Chevreuse rue de Brehat à Montigny-le-Bretonneux (78).

Un atelier d’une lumière exceptionnelle, c’est l’époque des grands formats indexés sur le grand principe de la mère et de l’enfant et des grandes toiles qui laissent s’envoler une impressionnante quantité d’enveloppes affranchies accompagnées très souvent de curieux parapluies volants. La silhouette est là face à ce chaos. Certainement une vision prémonitoire.

Les expositions au grand palais des champs Élysée se succèdent depuis 1980.

À partir de 1984, les œuvres de SYRIEX Robert Daniel sont exposées dans la nef. Les grands formats (2m X 1,60m) sont achetés dès les premiers jours des salons.

1985

Robert Daniel expose plusieurs œuvres à Deauville ainsi qu’à Caen. La relationnelle s’installe en Normandie, à Paris, à Strasbourg, à Cannes, à Nancy, Avignon, Aix en Provence, Marseille, Vittel, Alençon, etc.

La presse s’y intéresse.

Le journal Paris Normandie titre : 

« Avec Syriex le mouvement c’est la vie »

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Le journal le courrier de Mantes-la-Jolie titre : 

«Syriex du figuratif transposé au mouvement pictural »

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Le Parisien titre :

 » Syriex, un peintre dans son époque, laissera à Mantes-la-Jolie le souvenir d’un travailleur infatigable « 

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Le critique d’art Bernard LEROUX du journal l’Amateur d’Art écrit  

 » Syriex truculent dans les physionomies « 

ainsi que les articles de la presse locale : l’Est républicain, la Liberté de l’Est, les Affiches moniteur d’Alsace Lorraine.

L’exposition de Mantes-la-Jolie comprenait environ cent toiles, à Deauville il y en avait une cinquantaine, à Caen une quinzaine.

Robert Daniel rencontre Jean BAZAINE, Jean CARZOU de l’institut.

Il est inscrit par cooptation dans le Who’s Who in international art. En même temps il  expose à Vittel au palais des congrès en compagnie de peintres et sculpteurs venus du Benelux, de la Jordanie, du Japon, d’Argentine, de Georges CHEYSSIAL de l’institut (Académie des Beaux-Arts).

SYRIEX Robert Daniel reçoit :

la médaille de bronze de la ville de Vittel

la médaille d’Argent avec rosette de la F.N.C.F (Fédération nationale de la culture française)

Alain POHER en

1985

 au cours d’une remise de distinction à Syriex (médaille de bronze de la société d’encouragement au bien) à la Mairie de Paris dit :

« Syriex vous avez un sens artistique remarquable et concrétisé par de nombreuses peintures qui figurent dans multiples établissements. Vous honorez notre société »

À Strasbourg, Robert Daniel rencontre Mienne PICASSO, l’événement est repris par la presse locale et nationale.

L’artiste accroche ses toiles au consortium des Arts d’Alençon, L’Orne Hebdo et Ouest France sont là.

Puis une autre exposition est engagée avec le salon de l’Ordre des palmes académiques.

Le journal L’amateur d’art écrit

« Syriex, haut en couleur, peint des femmes sur toiles sans voile ».

Fin mai 1987

est là, SYRIEX Robert Daniel est seul dans ce marasme, il est 11 h 30, la secrétaire n’est plus là, quelqu’un frappe à la porte du bureau, c’est un sous-traitant accompagné d’un ingénieur et d’un ancien cadre supérieur de la société 

«  Nous allons au restaurant, venez avec nous ? c’est fini !».

  Au cours du repas ils refont un peu l’histoire sans vraiment de nostalgie, simplement avec responsabilité et respect pour la forteresse qui va disparaître. Vers 16 h 15 SYRIEX Robert Daniel tourne le dos à l’édifice industriel, et prend sa voiture.

La devise de l’artiste étant la suivante :

lorsque l’on tourne le dos à une situation, il ne faut jamais se retourner, l’avenir est toujours devant soi.

SYRIEX Robert Daniel n’a plus de travail, dès le lendemain il met en place une stratégie qui comporte plus de 400 lettres de sollicitation d’emploi. Il ne quitte plus jour et nuit son atelier d’artiste, installé en vallée de Chevreuse où il entame la série particulière des toiles de grands et moyens formats, aux parapluies et aux enveloppes et curieux autres objets qui s’envolent.

Au terme de deux semaines, il reçoit un soutien moral de plusieurs personnalités du monde industriel, scientifique, politique, et artistique.

L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°5 1989-1993

1

15 JUIN 2015

Tableau : huile sur toile format F12 (61 x 50 cm) création 1993

1989/1993

Son choix a été de poursuivre ces deux activités en parallèle ; l’une de chef d’entreprise d’ingénierie industrielle et l’autre d’artiste peintre.

«

»

Réflexion de l’artiste

Chaque artiste pourrait avoir pour devise « Conscience, travail, tradition » ainsi la renaissance de demain pourrait être envisagée.

Le fauvisme s’est amorcé en dehors du classicisme de DAVID ou D’INGRES. L’histoire nous enseigne que l’artiste doit toujours agir par excès de la ligne à la couleur pour cristalliser la matière afin que la forme apparaisse et que la sonorité des pigments excite la belle matière alliée à la richesse du pinceau. Ce qui est grave en matière d’art et culture c’est que le pouvoir établi par secteurs géographiques entretient trop souvent la pauvreté d’esprit culturel et artistique. Cette démagogie ne pouvait que s’enliser dans les fissures du système dévastateur de l’art sérieux et solide. De l’expérience du fauvisme a résulté un recul. Il fallait trouver autre chose ;  ce fut le cubisme.

Le cubisme a apporté  un élément plus constructif, une liberté de retour à la forme comprise dans les limites d’un théorème, en quelque sorte une révolte. De nature, le cubisme a impliqué une simplification des lois de la perspective, de la couleur, des jeux de lumières et des ombres.

La théorie cubiste toute rudimentaire qu’elle paraît, comporte néanmoins de subtiles intentions qui ont permis de percer l’enveloppe des choses, en les fixant sur le support par le dedans et par le dehors, de face et à l’envers, en associant et en fondant les lignes et les surfaces.

PICASSO fut l’initiateur de cette génération de rébus ainsi que : Braque, Delaunay, Lhote, Juan Gris, Fernand Léger.

Maurice DE VLAMINCK à l’époque du cubisme disait « pour déchiffrer le cubisme et son esthétique il faut une règle, mais cette règle se trouve placée dans un coffre dont la clef a été perdue et le mot de passe oublié ». Il est assez intéressant d’avoir connaissance de ce fait d’histoire entre le fauvisme et le cubisme.

Le scepticisme de cette fin de siècle ne doit pas et ne peut pas empêcher d’autres recherches.

Le régime de la facilité fait recette au sein d’une grande majorité des associations artistiques de quartiers, qui prônent à faire subsister un art qui s’amenuise sans aucun tempérament ni aucune émotion.

Il faut donc plonger dans le renouvellement sans régime de facilité ni vue raccourcie. Une révolution artistique des habitudes culturelles en matière d’art peut être salutaire. Il faut renverser les fausses idoles culturelles asservies, chasser les abus, abolir les sphères de privilégiés, pour vite laisser place à l’art et aux artistes qui n’ont pas ménagé leurs efforts et quelques fois même au péril de leur vie.

L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°6 1994-2001

16 JUIN 2015

Exploration

Michèle SYRIEX crée la galerie d’art SICARE dès fin décembre 1995.  SYRIEX Robert Daniel, artiste permanent de la galerie, permet à celle-ci d’être connue et positionnée au plan international.

C’est un courant artistique fondé sur la prise de conscience de l’importance de ne jamais renoncer sur

le dur parcours de la recherche artistique, scientifique et littéraire.

Cette prise de conscience est un purgatoire ; un chemin interminable parsemé de zones d’eaux profondes et troubles, d’itinéraires chaque jour marqués par l’inclinaison du disque solaire vers la Terre. Du désert de la nuit « l’ombre » est là. Sans ombre il ne peut y avoir de lumière.

Le Nouvellisme au premier degré a été créé pour aller au fond des choses afin d’en extirper ce qui n’est pas forcément visible. Alors il s’en suit une analyse qui aboutit à une synthèse avant la traduction finale sur chaque toile ou support. L’artiste apporte à ses œuvres de la hardiesse créatrice et picturale. Il ne cède pas devant les difficultés imposées par la création artistique originale. Il invente en permanence pour que son expression se dégage dans le futur comme une évasion poétique, d’ombres de lumières, de corps humains et autres compositions de l’esprit.

L’artiste s’est convaincu très tôt sur l’importance de la valeur qui situe le combat esthétique entre les deux antagonistes : la couleur et le volume.

Pour affronter le Nouvellisme, les artistes doivent être libres et faire face à la meute de l’incompréhension. La création artistique c’est avant tout la liberté pour représenter le tumulte grandissant de la vie moderne. La culture scientifique et les suggestions qui s’y rapportent à l’égard de l’esprit mathématique, peuvent éventuellement influencer  la création. Ce qui est important c’est la pensée créative qui modifie la règle établie par les générations écoulées.

Robert Daniel face à une toile blanche puise dans ses sources émotionnelles.

La fuite

Huile sur toile

Format P15 65×50 cm

Année 2001

Cette réaction est totalement différente de celle d’un historien ou d’un critique qui n’interviennent qu’après la création d’une œuvre. Il y a bien la réalité de la vision, mais aussi la réalité de la conception  et il doit y avoir interconnexion entre les deux. Cette façon de voir n’est pas très compliquée.

Au gré d’une créativité personnelle, la nature sera disloquée puis recomposée en parties inédites, et aux  proportions  variables.

Il est à remarquer la nébulosité évocatrice du public face à une exposition de femmes nues, où la synthèse des œuvres présentées (cela est arrivé à Robert Daniel) porte sur une multitude d’éléments particuliers, par exemple sur l’exagération du sexe féminin. L’artiste dit « Ce n’est que pour métamorphoser l’image de la femme en un puissant symbole de fécondité ».

Si l’on se reporte au génie de nos ancêtres dont les œuvres ont environ vingt mille ans, la « Vénus de LESPUGUE » offre l’image du symbole de la fécondité. En Périgord sur les parois des grottes de la Magdeleine ou aux Eyzies on peut y voir des silhouettes de femmes nues dont le graphisme évoque déjà l’intérêt de l’homme de Cro-Magnon pour le bassin féminin.

Le monde est en transformation, l’air, la vapeur, le train, l’automobile, l’avion, le spatial,

Le nombre d’or

Huile sur toile

Format F6 41×33 cm

Année 1998

Le miroir

Huile sur toile

Format F20 73×60 cm

Année 1998

l’industrie et la suite par la chimie, le nucléaire, mobilisent les esprits. Les artistes ne sont pas les derniers intéressés à cette nouvelle ère. Oublions les avatars générateurs de fâcheuses conséquences politico- sociales pour s’orienter vers les temps nouveaux. La lumière est entrée dans la peinture, elle est de puissance croissante et les ombres deviennent colorées. L’évolution ne peut pas être rectiligne  ni schématique.

Les artistes que l’on a coutume de ranger, d’étiqueter se soucient peu des donneurs de leçons et de morale. Les redresseurs de la société passent dans leurs fonctions, les artistes restent et poursuivent leur art. La culture française et artistique n’a pas de hiérarchie noble ou exclusive, simplement il y a un processus d’évolution plastique.

La pleine lumière en peinture fait l’originalité des œuvres de SYRIEX Robert Daniel. C’est le résultat d’une technique élaborée avec rigueur où la sensibilité délicate affronte la vie sous la protection rigide d’une méthode et d’une logique scientifiques. Les principes sont vérifiés, la lumière y trouve une meilleure résonance sur la toile où « s’atomisent » les pigments très élaborés. L’analyse des règles de l’optique suscite à la couche picturale d’intenses effets selon les mélanges des pigments. Il fallait fixer le mouvement de la lumière dans ce monde fugitif et contrasté.

Balthus reflète une dualité. Il est obsédé par sa vie intérieure, très marqué par son obsession des thèmes érotiques qu’il développe en un surréalisme à la Courbet.

Max Ernst et Giacometti  donneront une forme plastique qui dépassera l’âge de la maturité. La femme est un thème qui a surmonté toutes les controverses. Le corps de la femme a résisté à toutes les révolutions picturales et esthétiques.

La Vis

Huile sur toile

Format F30 92×73 cm

Année 1988

Le Convent

Huile sur toile

Format F40 100×81 cm

Année 1985

Depuis les « Odalisques » d’Ingres jusqu’à celles de Matisse, en passant par les plantureuses de Courbet et de Gustave Moreau pour aboutir aux demoiselles d’Avignon de Picasso, et enfin  « La jeune vierge sodomisée » de Dali. Les abîmes de l’imagination se poursuivent.

Art et culture

Huile sur toile

Format M100 162×97 cm

Année 1997

Les audaces créatrices sont très fragiles à leur début, l’artiste doit se détacher des futilités, pour prendre conscience de sa nécessité de faire la chasse aux conciliabules pour sauvegarder sa liberté créative.

L’école de Paris a pris  naissance dans une guinguette de Montmartre pas très loin du Moulin Rouge, dans un conglomérat de planches très instables dénommé le « Bateau-Lavoir » ainsi qu’au Lapin agile, mais les maigres ventes ne permettent qu’aux plus chanceux de quitter le « bateau »  pour des ateliers plus confortables.

À Montparnasse tous les soirs le monde est reconstruit. Le bœuf est sur le toit, des années folles

ne subsistent aujourd’hui que La Ruche et l’Académie de la Grande Chaumière fréquentées par SYRIEX Robert Daniel entre 1976 et 1982.

Il y a aussi Saint-Germain-des-Prés et le quartier Saint Michel fréquentés par les hommes de lettres  et des arts, les facultés, les éditeurs, les antiquaires, les galeries.

Montmartre garde l’esprit d’une guinguette, Montparnasse un carrefour, Saint-Germain-des-Prés

est le point fixe de l’intelligence à Paris et capitale intellectuelle. À Saint-Germain-des-Prés on y rencontre l’esprit mystique, la suavité aristocratique des jeunes audacieux enthousiastes en raison de leur bref passage dans les écoles, les artistes et les intellectuels écorchés vifs, tous porteurs d’un espoir et pessimisme latent.

La silhouette féminine libérée du corset se trouve être la ligne souple de la création artistique. Le cinéma aussi a considéré la femme et la volupté bien en chair avec Marilyne Monroe, Brigitte Bardot, Jane Mansfield, Rita Hayworth, le bikini des pin-up fuselées des sleepings de l’Orient Express, une marée rose en bande dessinée est répandue. Personne ne se plaint du sex appeal sophistiqué des vamps du cinéma (Marlène Dietrich) ou du charme de grand nombre d’entre elles.

Syriex a été assimilé à Balzac il y a quelques années par un critique d’art de revue artistique nationale et internationale. Il a très vite compris il y a plus de trente années déjà qu’il fallait mettre en lumière cette richesse féminine unique en anatomie dans la nature. Seule la femme a la fortune de posséder une vulve munie de petites lèvres (les nymphes) d’un riche intérêt pour l’artiste avec pour accompagnement la ligne et le galbe. C’est l’éternel féminin.

Victor Hugo disait « l’enfer c’est la solitude »

SYRIEX Robert Daniel dit  «Le paradis c’est la femme ».

Dans notre société les bouleversements artistiques se succèdent de l’école de Paris à l’école de New York, les accélérations sont foudroyantes de mouvements, Pop Art,  Minimal art, le réalisme régénéré, la figuration narrative, l’art insolite, l’art onirique, l’art objectif, l’art conceptuel, l’art support surface, etc.  Cette imagerie moderne  rythme la vie par le film, la bande dessinée, la publicité et le thème de la femme pour parvenir au temps du « happening » où le spectateur devient lui-même le sujet dans l’espace créé dans l’éphémère.

Selon la tempête de demain assortie de la pluie, prenons-nous le parapluie ou la persienne ? Tel Syriex a symbolisé le Nouvellisme dans plusieurs œuvres qui représentent de curieux objets volants et parapluies.

LA VIE ECO

Huile sur toile

Format F20 73×60 cm

Année 1985

La femme n’est pas toujours à la mode lorsqu’elle s’habille. Nue la femme ne perd rien  de sa vigueur.

En art il existe deux facettes. L’une qui possède une culture paysagiste et d’effacement devant la réalité des choses et de la nature. L’autre beaucoup plus conceptuelle consiste à faire intervenir la notion créative en développant son imaginaire technique et poétique.

En fait il s’agit de mettre l’influence de la voie de l’expérience du vécu avec pour appui l’acquis du métier. La valeur pure et la couleur servent le grand spectacle de l’œuvre. Du sfumato à l’ombre, le chromatisme de Syriex Robert Daniel se porte vers le Zénith en exaltant la pleine lumière. Le rythme des formes la couleur et la répartition de la lumière témoignent d’une maîtrise de son art ;  des  sensations qui dépassent le réel objectif pour donner la cristallisation d’une possible quatrième dimension.

D’une démarche neuve, à travers ses tableaux, SYRIEX Robert Daniel nous délivre dans une gamme chromatique  composée de pigments très travaillés et d’un dessin puissant,  un ensemble d’œuvres où se profilent paysages et personnages.

SYRIEX fixe de nouvelles structures à mentalité moderne d’un art d’avant-garde semi-abstrait, en composition, en dessin en formes et en pigments pour mettre en valeur les grands mouvements de la lumière.

La lumière doit provenir de l’œuvre et non l’inverse pour que la gigantesque unité de la nature y trouve sa place. Syriex, telle la proue d’un navire face aux éléments déchaînés, analyse l’évolution humaine au travers de la relativité de l’homme au centre des forces naturelles.

On ne peut s’étonner que Syriex soit parfois incompris dans son temps. Il nous livre le futur qui va transformer l’art et les sciences.

Syriex dans son œuvre est toute énergie, il dilate il compresse il immobilise le temps.

Il le dit lui-même « Le temps n’est qu’une variable inverse de la distance à parcourir ». Cette façon de voir met en évidence la relativité de l’être humain au sein du cosmos, qui se définit toujours lorsque de petits groupes d’hommes s’interrogent selon l’expression : « Comment et pourquoi sommes-nous ? Que faisons-nous et pourquoi ? À quoi servons-nous pour le futur ? »

Aujourd’hui l’histoire de l’art d’une façon ou d’une autre est en partie liée à l’histoire sociale et à l’histoire des idées qui lui sont contemporaines. L’influence de Picasso, Pollock, Matisse, Kandinsky, Mathieu n’est pas sans rapport avec l’automatisme psychique des surréalistes. Il serait absurde de chercher à nier la qualité réciproque entre les œuvres de Nicolas de Staël, Giacometti, Soulages de l’action de Painting. Ainsi va le temps de toutes écoles artistiques, de tous les groupes historiques, pour donner naissance à l’esprit de contradiction et d’opposition. L’abstraction géométrique s’est opposée aux peintres figuratifs  traditionnels (Lorjou, Buffet, Brayer, Chapelain-Midi, Vasarely, Hartung, Riopelle et Le Bauhaus).

L’artiste SYRIEX Robert Daniel poursuit ainsi son œuvre, témoin de son temps sans se soucier des modes passagères. Il montre originalité et puissance de personnalité : une œuvre d’un devenir optimiste irradiée de couleurs folles qui poursuivront les générations futures, au travers du tempérament entier de l’artiste. Cela est visible dans la suite des reproductions de quelques-unes de ses œuvres.

L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°7 2002 à nos jours

17 JUIN 2015

NOTIN et ses amis

C’est l’arrêt de l’activité de la SARL VOLCAN pour des raisons économiques liées à des décisions gouvernementales. En Effet, le désengagement de la filière charbon provoque le démantèlement des Houillères du bassin de Lorraine et a pour conséquence la diminution de 90 % du portefeuille de commandes de la société. À l’époque, les chantiers engagés à l’exportation en Afrique suite à des remaniements politiques dans ces pays ont été avortés. Beaucoup d’événements négatifs conjugués qui ont provoqué la dissolution de cette société.

En 

2003

Robert Daniel, a 57 ans. Il peut enfin se consacrer en totalité à son activité artistique. La production de tableaux se poursuit régulièrement.

En parallèle, une activité nouvelle prend naissance.  Un petit personnage est venu frapper à la porte de l’imagination de l’artiste.

NOTIN

huile sur toile

Format F8 46×38 cm

Année 2003

Il lui suggère de l’illustrer et le mettre en scène dans une revue, afin de faire vivre un organe de communication périodique à Auxonne et ses environs.

Quelle bonne idée se dit Robert Daniel ! En effet à l’époque les moyens de communication par Internet existaient, mais étaient très peu employés dans les petites villes et campagnes. Même les commerçants locaux n’utilisaient pas encore Internet. L’essor des réseaux sociaux et des sites Internet est récent.

Le support papier était alors la meilleure solution. Entre 2003 et 2008, l’édition d’une revue semestrielle  a été créée par Robert Daniel  qui avait pour nom 

« Bloc Note Intellectuel Auxonnais »

. Le format A5 a été utilisé jusqu’en juin 2004 puis est passé au format A4 à partir de décembre 2004.

L’édition était assurée par la galerie d’art SICARE. La diffusion en nombre a commencé par quelques centaines, pour passer au 1er semestre 2005 à 3500 exemplaires pour une distribution gratuite dans chaque boîte à lettres de la ville d’Auxonne. Au 1er semestre 2008 le tirage est passé à 6000 exemplaires pour une diffusion gratuite dans chaque boîte à lettres du canton d’Auxonne.

À la suite de la retraite de sa propriétaire, la galerie d’art SICARE a fermé ses portes fin 2009.

À partir de 2009 le magazine a été édité par l’Atelier d’artiste Syriex Robert Daniel et a porté le nom

« Les aventures de NOTIN et de ses amis ».

Sa périodicité est passée de semestrielle à annuelle en 2010. Le dernier numéro est sorti en septembre 2013.

La revue a été financée par la publicité des commerçants et artisans locaux. L’écriture des articles, les illustrations, ainsi que le démarchage des reflets publicitaires ont occupé largement l’emploi du temps de Robert Daniel.

Voici NOTIN représenté sur un tableau. Il est devenu au cours du temps un personnage important, il a grandi et évolué en animant les pages des magazines entre 2003 et 2013.

De nombreux personnages, ses amis sont venus le rejoindre pour former une famille. Tout d’abord Sigale sa muse, ensuite Zaza sa grande amie, le petit Tinou, Cucurico l’oiseau intrépide et enfin la vache si originale.

Il ne faut pas oublier un personnage très important : SOLEIL.

Que d’aventures et péripéties se sont déroulées au cours des pages de ces nombreux magazines. Quelques fois des flashs humoristiques, parfois des nouvelles complètes.

Dans les prochains articles, je vous ferais partager certains de ces articles écrits et illustrés par l’artiste Syriex Robert Daniel.

Demain, je vous parlerais des romans écrits en 2013 et 2014 par Robert Daniel

L’histoire d’une vie consacrée à l’art (suite n°8) En septembre 2013 est sorti le dernier magazine « Les aventures de NOTIN et ses amis ». De nombreux textes et illustrations ont composé cette revue de 84 pages. Une nouvelle a été diffusée au sein de ce magazine. Elle est importante car elle est l’un des éléments déclencheurs de la réflexion de l’artiste sur son projet d’écrire et illustrer son premier roman. Je vais vous faire partager cette nouvelle qui a pour titre : Zoé, le guide touristique de NOTIN et ses amis. NOTIN, est toujours conscient de la notion de l’espace et du temps. En effet, dès le lever du soleil, arrive la lumière. Ce sont des variables habituelles. – La lumière prend de l’intensité au fur et à mesure que le soleil remonte dans le ciel. Elle est d’autant plus intense lorsque l’on parcourt les miles nautiques en direction sud, explique Sigale à NOTIN. – Je suis d’accord avec toi Sigale, Je conserve un superbe souvenir d’une saison de vacances proches du tropique du cancer, en effet le soleil y est très haut. Répond Zaza. NOTIN est curieux, Tinou aussi, ils sont impatients de connaître l’aventure de Zaza. – Dans quelle zone géographique du globe terrestre, as-tu passé tes vacances ? demande Sigale. Zaza, ne se souvient pas précisément du lieu. Elle recense ses souvenirs. – C’est dans l’océan Atlantique, je me souviens de ma découverte par le hublot de l’avion, du phare du cap Saint-Vincent, et de la couleur d’un bleu très foncé de l’océan sur un grand arc de cercle dû à une très grande profondeur. l’avion s’est posé sur une île qui vu d’en haut avait la forme d’un canard. Los Cristianos Tenerife Huile sur toile format 100 x 81 cm année (1982) de Syriex Robert Daniel Les îles Canaries Sigale, NOTIN et Tinou, sont très surpris par les souvenirs de Zaza. Sans les mettre en doute, NOTIN et ses amis décident d’aller à la recherche de cette île fabuleuse sans plus tarder. Dès le lendemain matin, ils prennent le TGV pour Paris. Arrivés à Orly, ils s’installent dans un avion appartenant à NOTIN. La destination est le secteur atlantique situé au sud du Portugal. Ils longent les côtes du Maroc à quelque 200 km au nord-ouest du Sahara occidental. – Regarde au loin, on dirait un archipel. Montre Tinou en interpellant NOTIN. NOTIN fait ajuster le vol, à l’approche de la zone, il est possible de distinguer un groupe de sept îles assorties de quelques îlots et rochers. – Nous sommes bien à proximité du Tropique du Cancer, d’après les instruments de bord, confirme NOTIN. – Regardez ! Au centre il y a une île qui est coiffée d’un chapeau chinois, avec une pointe toute blanche c’est très beau ! s’écrit Sigale. – Nous ne sommes quand même pas arrivés en Chine ! Se moque Tinou. NOTIN, calme le jeu en demandant à ses amis d’observer toute cette beauté qui s’approche. – Ce que vous voyez maintenant forme l’archipel des îles Canaries. Annonce NOTIN. – Je me souviens maintenant, l’île servait d’escale aux voiliers qui faisaient route vers l’Amérique. C’est une région ultra-périphérique à l’Europe. Le tourisme y est très intense sans aucun temps mort grâce au climat tropical. L’avion de NOTIN aborde par le nord-ouest l’île placée au centre théorique de l’archipel. Le spectacle est saisissant, des falaises tombent à pic dans l’eau. avion pour ténérife NOTIN demande au pilote de décrire un large cercle. L’avion reprend de l’altitude aux environs de 7 000 m. Il passe au-dessus de cette île d’aspect conique. À la verticale de celle-ci, Zaza hurle. – Oui c’est bien cela, regardez elle ressemble à un canard. Tout le monde constate l’évidence. – En fait il s’agit de Ténérife, le cône blanc, c’est son volcan le Teide avec ses neiges au sommet. Annonce NOTIN, puis il ajoute. – C’est un volcan qui s’élève à 3 718 m. Il est né il y a environ 500 000 ans. Les laves du Teide sont riches en manganèse, ce qui apporte cette belle couleur sombre légèrement violette. Ténérife est situé à environ quatre heures de Paris par avion de ligne. L’avion atterrit sur l’aéroport Reina Sofia situé au sud de l’île. Lorsque les passagers se trouvent au sol, ils sont saisis par le vent saharien, le sirocco en provenance de l’Est apportant la douceur d’une porte de four ouverte. Le personnel de l’aéroport conseille à NOTIN un hôtel de très bonne réputation situé dans un petit village de pêcheurs. Ce lieu possède tout le charme des somptueuses casas au caractère typiquement historique, et au charme très coloré. C’est en taxi que les amis se rendent à cet hôtel situé à une vingtaine de kilomètres. Sur le parcours, le chauffeur freine assez violemment. – Vous ne l’avez peut-être pas vu, mais je l’ai évité, grogne le chauffeur, en s’excusant, puis il ajoute. – C’est une race de petit chat sauvage de l’île de Ténérife. – Le nom des îles Canaries a-t-il un rapport avec les oiseaux du même nom. Demande Sigale – En effet il y a bien le serin des Canaries, néanmoins le nom vient du mot latin canis, qui veut dire chien. Les champs de bananiers défilent à gauche comme à droite de la route tout le long du trajet. Zoé le guide touristique de NOTIN Le taxi ralentit, il est presque à l’arrêt. Le chauffeur montre un énorme lézard qui sommeille au soleil. Il mesure environ 60 cm de long. – Ce n’est pas le moment de sortir de l’automobile, s’exclame Tinou. Le chauffeur sourit et ajoute – Il n’y a aucun souci avec cet animal, il ne mange que des fruits et quelques insectes. Ce lézard est du genre saurien. Il se nomme le gallotia – galloti. Le groupe d’amis est émerveillé face à cette créature. Sa robe est irisée de bleu de céruléum sur un fond d’ocre jaune. Ses pattes avant laissent apparaître des marbrures de jaune citron. Quant à ses pattes arrière, elles sont caractérisées par des inflorescences carminées. Sigale est surtout impressionnée par son regard fixe et puissant. En effet, ses yeux sont composés d’un cerne rouge rubis avec au centre une large pupille noire d’ivoire. L’hôtel est situé dans un impressionnant cadre architectural assorti de palmiers, piscine, terrasse etc. Zaza, qui s’est écartée un peu pour se détendre les jambes, pousse un cri d’horreur. Elle est superbement bien maquillée, mais une papaye bien mûre, bien gluante s’écrase sur sa tête, terminant ainsi son maquillage ! Un garçon de l’hôtel précise que c’est assez fréquent, car une fois bien mûre le fruit tombe. Il montre à cet effet quelques impacts sur le sol environnant la piscine. Tout à coup Sigale s’exclame – Oh ! Qu’il est beau ce strelitzia (oiseaux de paradis), et ce mignon pinson bleu des Canaries qui, sifflote perché sur une vipérine rouge corail (plante fleurie de 3 m de hauteur). Tinou est inquiet, il pense vraiment qu’un bananier présente une importante malformation. – Il s’agit de la fleur du bananier, qui plus elle se développe, plus il y a formation de bananes derrière elles, explique NOTIN. Aux alentours de l’hôtel il y a prolifération d’orangers, de lauriers, de thyms, d’anis, de safrans, de coriandres et plantes du genre caoutchouc géant etc. Après avoir déposé leurs bagages à l’hôtel, le petit groupe d’amis se dirige vers la plage de sable noir ; de couleur uniquement car il ne salit pas les pieds. NOTIN sait que l’océan entre Ténérife et la Goméra à l’ouest atteint une profondeur de 4 km. Il voudrait bien montrer à ses amis une baleine globicéphale qui vit dans les environs, ainsi que des dauphins. – Ne soyons pas pressés, dit Zaza tout émue, avec un peu de chance on pourrait peut-être voir une race spécifique de pieuvre qui vit à 100 m de profondeur. Elle remonte parfois à la surface. C’est un bel animal d’environ 10 kg avec des bras d’environ 1,50 m de longueur. – J’aimerais bien voir la caouanne (tortue de mer de Ténérife) d’un poids d’environ 100 kg. Ajoute Sigale. Les premiers habitants des Canaries étaient des aborigènes des Canaries (à l’origine des habitants de Ténérife s’appelaient les GUANCHES) Ténérife est la plus grande île de l’archipel des Canaries. C’est aussi la plus peuplée. Ce sont des îles du type volcanique. NOTIN qui est un observateur acharné, aperçoit quelques fumerolles au sommet du Teide qui retomberont sur la Caldera, au cours de la fraîcheur de la nuit à venir. Il s’agit tout simplement de vapeur d’eau associée à du dioxyde de soufre. Au cours de la promenade, une surprise de taille, alerte NOTIN et ses amis. – C’est le lézard que nous avons vu sur la route dès notre arrivée souligne Sigale. NOTIN réfléchit — Oui c’est bien lui ! Puis il ajoute approche-toi Zoé. Le lézard à la stupéfaction du groupe s’avance. — Il faut que tu nous expliques comment tu connais le nom de cet animal impressionnant. – C’est très simple, je communique avec Zoé par Télépathie, leur Répond NOTIN. Le lézard confirme en fouettant le sol avec sa longue queue, en levant une patte de devant, et en sortant une longue langue. Une excursion avec Zoé Les présentations ainsi faites, NOTIN entre en communication avec Zoé. Après une dizaine de minutes NOTIN comprend, il est partant pour une excursion en la compagnie de Zoé. NOTIN informe ses amis, qui sont fort surpris, mais après tout pourquoi pas ! – Promets-nous de ne pas nous dévorer ! demande Zaza à Zoé. — Il est végétarien donc il n’y a aucuns soucis. Précise Tinou. – Zoé, on ne sait Jamais, tu peux jouer la comédie pour nous entraîner dans un piège ! Taquine NOTIN. – Je n’aime pas la viande ! affirme Zoé en ricanant. NOTIN loue une camionnette à l’hôtel, il installe ses amis avec Zoé dans le plateau benne. ils prennent la route selon les instructions de Zoé. La petite troupe emprunte la route rapide en direction de Santa Cruz de Ténérife. Après avoir parcouru environ 60 km, Zoé demande à NOTIN de se diriger vers Güimar. Après 5 km ils sont arrivés à destination. Une étonnante aventure va débuter. NOTIN stationne le véhicule sur une place de Güimar. À présent, c’est à pied qu’ils poursuivent leur périple au sein de la campagne environnante. La surprise est de taille. Le paysage leur offre une série de pyramides construites en escalier. Ce type de monuments, permet d’accéder aux plates-formes ainsi qu’aux sommets. Elles ont été construites et élaborées avec des roches volcaniques. – Nous ne sommes pourtant pas en Égypte ! interjette Sigale. – Et pourtant ce sont bien des constructions pyramidales, confirme NOTIN. Il précise, à présent nous allons nous laisser guider par Zoé. Tinou et Zaza ne sont pas vraiment rassurés, mais après tout ils sont en la compagnie de NOTIN, en conséquence c’est une sécurité. Le groupe se trouve à l’est de l’île de Ténérife. Zoé attire l’attention sur le fait qu’astronomiquement l’axe de construction des pyramides est orienté entre le lever et le coucher du soleil. Plus précisément entre le solstice d’été et le solstice d’hiver. NOTIN pense que de toute évidence, au premier degré, ces constructions relèvent d’une influence de concepts maçonniques. En effet, une grande symbolique accompagne ce site, le tout rehaussé par le cône volcanique de Güimar (hauteur 180 m pour un cratère de 300 m de diamètre). Le paysage au nord-est de Ténérife est assez verdoyant à comparer au sud de l’île très aride. De superbes palmiers des Canaries contribuent à la mystique du lieu. Tout à coup Sigale attire l’attention de ses amis car aux abords il y a quelques lapins sauvages des Canaries ainsi qu’une dizaine de pinsons bleus qui volent en rase-mottes. Après avoir contourné une pyramide, Zoé informe NOTIN sur l’existence d’une grotte dont l’accès se situe en bordure d’une pyramide toute proche. Il s’agit d’une grotte naturelle formée par la lave au cours d’une des multiples irruptions du passé. Sigale, Zaza, Tinou font part de leurs inquiétudes à NOTIN. – Ton pote le lézard, Zoé veut nous entraîner dans un piège, pour nous dévorer avec ses copains ! – Aussi curieux qu’il puisse y paraître, j’ai confiance en lui. Mais par mesure de sécurité je contacte mon ami SOLEIL, de suite avant d’aller plus loin. – La réponse de SOLEIL est positive, alors allons-y, en avant Zoé nous te suivons, ordonne NOTIN. L’accès à la grotte est assez encombré par la végétation et de surcroît il a été comblé partiellement par des pierres. Zoé entre le premier, puis il ressort la tête en disant : OK c’est parfait suivez-moi. SOLEIL envoie un message express à NOTIN pour l’informer qu’à l’intérieur de la grotte il n’y a pas d’éclairage et qu’il met tout en place afin de faire parvenir ses rayons dans l’axe d’entrée de la grotte pour l’illuminer. Zoé escalade les gravats, avec NOTIN ils entrent les premiers, ensuite Tinou, Sigale et Zaza suivent. Le spectacle sous les rayons de SOLEIL, est magnifique. Une série de signes gravés dans la lave ne laissent pas indifférent – Je suis venu souvent dans cette grotte avec mes copains. Précise Zoé. Le décor à consonance philosophique varie en fonction de la position du soleil et plus particulièrement au moment des solstices. Dès l’entrée c’est l’obscurité, les rayons de SOLEIL ne parviennent pas dans cet espace. C’est l’étape de la réflexion, puis la lumière apparaît de l’ombre elle provient de la puissance de l’univers. Zoé indique à NOTIN ainsi qu’à ses amis de conserver le silence et de bien observer ce qui va intervenir. Après quelques minutes la lumière subit quelques variations d’amplitude. Tout à coup la respiration de la terre est perceptible. Suite page suivante

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C’est la douce symphonie de la vapeur d’eau qui s’échappe du manteau terrestre de temps à autre tranchée par de très sourds grondements, provenant de l’effervescence et surtout du mouvement magmatique. C’est une sensation initiatique très particulière. La caractéristique de cette antichambre se manifeste par la présence d’un triangle flamboyant gravé dans la roche au dessus d’un amoncellement de très grosses pierres taillées selon un angle précis. Pyramide En tout état de cause, il s’agit bien d’un accès obturé hélas, vers d’autres salles sous la pyramide. Zoé réussit à pénétrer au sein d’une légère faille. NOTIN et ses amis attendent longuement son retour. Enfin Zoé réapparaît, il commente et confirme l’existence d’une très grande salle aménagée avec des colonnes latérales dont au fond deux colonnes soutiennent un entablement triangulaire. Sous cette alcôve il apparaît un grand nombre de symboles d’attributs et d’emblèmes reconnaissables assortis d’un buste surmonté d’un visage. Zoé précise qu’il a pu voir une pierre gravée. Ce serait le symbole mythique des îles Canaries. – Peux-tu décrire ce symbole ? Demande NOTIN à Zoé. — J’ai vu trois cercles de terre et de mer un grand triangle contenant trois petits triangles assemblés en étoile. – Il pourrait s’agir d’une transcription de Platon au niveau des civilisations perdues, explique Sigale. – Nous te remercions vivement Zoé pour ta description, assure NOTIN. Zaza, voudrait bien visiter cette salle symbolique mais voilà l’accès est bloqué par plusieurs pierres taillées de plusieurs tonnes chacune. Sigale fait part de sa méditation : c’est toujours le symbole tout aussi diversifié soit-il qui fraternise les hommes et les femmes dans l’espace-temps. Tinou malgré sa jeunesse souhaitent en savoir plus. – Tinou, sur le chemin de la connaissance il faut faire preuve de patience, de persévérance, et de labeur, déclare NOTIN, puis il ajoute Exemple : la flûte enchantée que par l’esprit il nous est possible d’entendre ici même, est un point de départ. Ensuite c’est autour de la symbolique du nombre trois que l’on peut saisir la différence entre la tonalité et le rythme en rapport avec la valeur de l’architecture à l’écriture. – Nous les sauriens, sommes habitués depuis des millénaires aux palpitations de la terre. Dans cette grotte à la fin du XIXe début XXe siècle selon un message provenant d’un de mes ancêtres, qui nous est communiqué de génération en génération, un groupe d’hommes se réunissait dans un esprit fraternel pour des séances de réflexion et de travail. Informe Zoé. – En fait il s’agissait d’un atelier. Précise NOTIN. Il est à noter que ce lieu ressemble à un nœud de connexions multidirectionnelles. NOTIN remarque plusieurs embouchures de tubes de lave. Comment faire pour accéder à ces multiples parcours ? Il questionne Zoé, pour savoir s’il connaît ces circonvolutions formées par la lave. – Je connais quelques labyrinthes, je suis souvent venu m’amuser avec mes copains de jeunesse. Mes ancêtres, de générations en génération nous ont mis en garde sur le danger représenté par ces corridors. Il y a un gros risque de s’y perdre et surtout il y a beaucoup de séquences acoustiques. Mon grand-père m’a dit un jour : fais très attention, Zoé, le chant de la terre est un leurre, il t’absorbe et il ne t’est plus possible à terme de retrouver l’air libre. NOTIN est un peu inquiet, il informe ses amis. Leur degré de curiosité est particulièrement affûté. Ils décident d’un commun accord, d’une action d’investigation de ces multiples parcours. NOTIN demande à SOLEIL, s’il peut s’aventurer au sein de ces veines de lave. SOLEIL précise oui bien sûr, c’est possible, mais je te conseille de suivre l’exemple du Petit Poucet. Tu rempliras un sac de feuilles de palmier et tous les 5 m de ton parcours tu en déposeras un morceau sur le sol. Ainsi tu pourras retrouver facilement la sortie. En l’occurrence NOTIN il te faudra également suivre à la lettre les instructions de Zoé. D’autre part, il ne me sera pas possible de t’envoyer mes rayons pour vous assister. Il va falloir sortir de la grotte pour vous équiper de câbles, lanternes, de réserves en accumulateurs chargés en électricité, de casques etc. Une fois à l’extérieur SOLEIL brille de toute sa splendeur tropicale. Zaza est un peu inquiète sur la suite des événements. Sigale quant à elle plonge dans une profonde prière. Tinou est très exalté, il joue avec Zoé. Zoé quitte ses amis pour retrouver sa famille dans les rochers. Il donne rendez-vous à toute l’équipe pour le lendemain au lever du soleil. Exploration d’une pyramide de Güimar NOTIN et ses amis se dirigent vers le centre-ville de Güimar pour se procurer tous les équipements nécessaires à leur désir de découverte de l’inconnu souterrain des pyramides de Güimar. Le lendemain matin, Sigale une fois de retour devant l’accès à la grotte sous la pyramide évoque ses craintes. – NOTIN, imagine que nous fassions la découverte d’une série de momies inhérentes aux Guanches ! s’inquiète Sigale. NOTIN qui ressent que ses amis partagent les craintes de Sigale, les rassure. – Qu’avons-nous à craindre d’une ou plusieurs momies ? Nous ne leur voulons pas de mal. Elles reposeraient, si tel était le cas depuis plus de cinq siècles et pourquoi pas depuis l’âge de Cro-Magnon. Ce sont très certainement des civilisations qui auraient effectué des migrations très proches de notre ère. Une époque, qu’il serait possible de classer au néolithique avancé si telle était réelle une découverte du genre. Les entrailles de la terre réservent encore bien des mystères. Les îles Canaries par leur conception d’origine volcanique détiennent un potentiel important de grottes naturelles dont certaines ont été gravées d’un alphabet rudimentaire et de toute une symbolique hermétique. En effet Ténérife connaît deux principaux symboles : le soleil et le Teide sur une suite de paysages escarpés. Au terme d’une profonde délibération il est convenu et arrêté ce qui suit : Sigale va rester à l’extérieur devant l’entrée de la grotte. Elle pourra ainsi en fin de soirée si le groupe ne remonte pas avertir les secours. Le parcours sera assuré par NOTIN accompagné de Zaza, Tinou et Zoé. La petite équipe pénètre pour la seconde fois dans la grotte. Peu avant l’accès à la grande salle à l’entrée obstruée, sur la gauche l’embouchure d’un tube de lave apparaît à une hauteur accessible. Zoé escalade les pierres, il part en éclaireur. Après quelques minutes il réapparaît. – C’est accessible, vous pouvez venir. Précise Zoé à NOTIN. À l’intérieur des tubes de lave, les parois sont rutilantes sous l’effet des éclairages portables. Au moment où ces tubes se sont formés, sous l’effet d’une température très élevée, certains matériaux se sont transformés en un type de céramique satinée. Un véritable labyrinthe formé par d’innombrables circonvolutions. Les échos de voix se propulsent d’un point à un autre en une succession de timbres à multiples bandes d’octaves. – J’ai l’impression d’être dans les tubes d’un tuba parfois même d’un saxophone, fait remarquer Tinou à NOTIN. Les bruits sont réverbérés avec une pureté exceptionnelle. Au cours de leur investigation il découvre de ci de la une série de cavernes disposées de façon organisée. – J’ai la nette impression que ces infrastructures correspondent à un ordre organisé et hiérarchique. Précise Zaza. Zoé qui pendant ce temps-là s’était un peu écarté au sein de ces multiples corridors revient auprès de NOTIN. Il est très excité, il se blottit dans les jambes de NOTIN. – Mais qu’a-t-il donc ? Est-il malade ? Demande Tinou à NOTIN. NOTIN entre en communication avec Zoé par télépathie. Il est surpris car Zoé a très peur. À quelques encablures d’ici Zoé a aperçu une énorme pierre noire très brillante. Un véritable miroir explique-t-il à NOTIN. – Je te crois Zoé, mais je dois réfléchir un peu. En réalité, les éclairages du groupe se répercutent par les multiples parois. Elles jouent parfaitement le rôle de photomultiplicateurs. Ainsi un faisceau lumineux a dû parvenir à une paroi peut-être plus brillante que les autres. – Mais ce n’est pas tout, ajoute Zoé. Ce phénomène a attiré mon attention, ainsi je regardais plus en détail ce grand miroir et, et… – Et qu’as-tu donc vu pour être dans un tel état ? insiste NOTIN. Zaza demande à NOTIN de faire demi-tour, elle à peur. Tinou quant à lui parfume allègrement la discussion. Il vient d’échapper des selles semi-liquides dans son pantalon. Ça pue… Même Zoé s’écarte de quelques mètres. NOTIN, demande à tout le monde de se calmer et à Zoé de continuer son exposé. – Et bien voilà, en bas de ce miroir, j’ai vu ou cru voir quelques squelettes de lézards, j’ai surtout vu en haut du miroir plusieurs hommes en position couchée, Tous enrubannés avec des bandelettes de peau de chèvre, des feuilles de palmiers le tout associé à quelques poteries situées à proximité d’eux. Zaza qui promène toujours un grand sac avec elle, se fait régulièrement moquer d’elle par ses amis. Aujourd’hui elle est fière de pouvoir aider Tinou à se sortir de la situation délicate où il se trouve, en lui donnant du papier et des lingettes. Tinou qui a réussi à se nettoyer tant bien que mal, est prêt pour poursuivre l’aventure. Ils suivent tous Zoé, découvrent un spectacle inattendu sous les éclairages plus directs : une nécropole à degrés, une salle de momification. La technique de momification, précise NOTIN, consistait à une éviscération sauf pour le cerveau. Les viscères étaient contenus dans les poteries avoisinantes à chaque corps. Ceux-ci étaient desséchés et enveloppés avec diverses matières. Au sol, se trouvent quelques squelettes de lézards, qui certes n’ont pas pu retrouver la sortie. NOTIN présente ses condoléances à Zoé, tout en lui montrant un squelette de chat des Canaries à proximité. Les chats en effet, sont des prédateurs des lézards. – Si je comprends bien, les aborigènes de Ténérife associèrent leurs momies à des motifs décoratifs autant sur les objets funéraires que sur les parois des grottes des salles des pyramides. Précise Zaza. – Chaque civilisation à ses coutumes philosophiques et scientifiques. Par contre il ne m’est pas possible de déterminer l’orientation des corps. Je suppose qu’ils sont disposés dans l’axe du solstice d’été. Une connotation sans doute en rapport avec l’astronomie (le Teide observe attentivement le ciel). Certaines gravures dans la roche sont assujetties aux astres et au cosmos, explique NOTIN. – Qu’en est-il de cette pierre brillante très noire comme un miroir ? Demande Zoé. – Il s’agit d’une obsidienne noire, c’est une roche volcanique vitreuse de couleur sombre à noire. À quelques mètres de ce lieu, un long corridor aboutit à un genre de rotonde. L’entrée est caractérisée par la présence d’une énorme obsidienne dite flocon de neige. Elle présente des orbiculaires de recristallisation (sphérolithes de feldspaths). D’une beauté spectaculaire et d’une symbolique majestueuse. Mais le joyau est au centre de la rotonde, c’est une magistrale olivine (Péridot de couleur vert olive). Zaza tombe subitement amoureuse de cette pierre. Elle voudrait l’emporter, mais NOTIN s’y oppose, car on ne peut s’approprier un symbole. Sur le parcours du retour, Zoé qui va et vient en tous sens, crache soudainement aux pieds de Zaza une superbe pierre de la grosseur d’un œuf. C’est une serpentine (silicate de magnésium hydraté issu de l’olivine). À défaut d’olivine, Zaza est heureuse car cette serpentine est encore plus rare que l’olivine elle-même. À la sortie le groupe retrouve Sigale heureuse de les revoir tous sains et saufs. NOTIN se rend au bureau des autorités locales pour signaler la présence d’une très grosse olivine dans une grotte sous une des pyramides. NOTIN leur remet la serpentine trouvée par Zoé. Zaza est très triste, car c’était un cadeau de Zoé, mais elle est satisfaite du devoir accompli. Avant de reprendre le chemin du retour vers l’hôtel, NOTIN s’arrête devant une bijouterie, il y entre seul. Il choisit deux superbes bagues montées chacune avec une très belle olivine, qu’il offre en sortant de la boutique, à Zaza et à Sigale. Quant à Zoé il reçoit en cadeau un très gros fruit de papaye, qu’il dévore sur le champ. NOTIN offre à Tinou un pantalon tout neuf, ce qui fait bien rire toute l’équipe. Une promenade à dos de baleine À l’ouest, l’île de Ténérife présente un relief formé par de très grands fonds marins. – J’ai quelques relations avec des mammifères marins. Annonce fièrement Zoé. Babale est une baleine globicéphale et Ricky une baleine bleue (rorqual bleu). Il y a un fabuleux dimorphisme entre ces deux créatures. Babale mesure environ 6 m de longueur pour un poids de 4 t environ, Ricky quant à elle mesure 30 m de longueur pour un poids de l’ordre de 150 t. – Je vous propose de vous les présenter. Ajoute Zoé. Toute l’équipe est très excitée à l’idée de rencontrer ces deux baleines. NOTIN au volant de la camionnette roule vers la Punta de Teno. La route pour s’y rendre est difficile, l’itinéraire passe par Arafo, El Portillo, La Orotava, Los Realejos, San Marcos, Buenavista, avec prudence le trajet s’accomplit. Arrivé sur place, Zoé se met en contact avec Babale et Ricky. Après environ une heure d’attente, Zoé prévient NOTIN et ses amis de se préparer pour un spectacle hors du commun. Ricky arrive la première dans un remous proche d’un raz-de-marée. Elle passe proche de la côte, virevolte à plusieurs reprises. Les bateaux de pêche des alentours sont animés d’une danse frénétique. Elle est majestueuse, imposante, avec brio elle se produit. Zoé communique avec elle puis il traduit l’ensemble de sa conversation à NOTIN. « c’est une joie et un honneur pour Ricky de rencontrer NOTIN et ses amis. Elle précise qu’après avoir contacté Babale, celle-ci propose le programme suivant : Babale souhaite raccompagner NOTIN ses amis ainsi que Zoé jusqu’à Los Cristianos. » – En Résumé, Il nous faudra prendre place sur son dos quant à Ricky, elle accompagnera un peu plus au large eu égard à sa grande Taille, Explique Zoé. Le Groupe est partant pour faire une soixantaine de kilomètres à dos de baleine. C’est une prérogative exceptionnelle. Tout à coup un bouillonnement d’eau est apparent, c’est l’arrivée de Babale, toute belle et brillante à souhait. – Peux-tu demander à Babale de s’engager à naviguer en surface tout le long du trajet, demande NOTIN à Zoé. – Babale s’y engage, lui répond Zoé. Tout ce remue-ménage attire l’attention des pécheurs et touristes qui sont sur place. Un des pêcheurs se propose de reconduire la camionnette à l’hôtel où logent NOTIN et ses amis. – C’est vraiment très gentil, lui assure NOTIN – Un voyage à dos de baleine avec un lézard c’est très exceptionnel, lui répond le pécheur. C’est une opportunité à ne pas manquer. NOTIN invite le pêcheur à dîner au restaurant en soirée. – Mais comment allez-vous faire pour revenir à Punta de Teno ? lui demande Zaza. Babale et les amis – Ne vous inquiétez pas, après le dîner je demanderai à un ami pêcheur de me raccompagner en bateau. Il est temps d’embarquer sur le dos de Babale. Mais il faut pouvoir monter dessus car cela glisse. Le pêcheur pose une planche à la perpendiculaire du dos de Babale. NOTIN s’installe à cheval le premier vers la tête de la baleine ensuite c’est au tour de Zaza, de Sigale, de Tinou et enfin vers la queue Zoé s’installe. Sous le regard heureux et joyeux du pêcheur, Babale emporte vers le large son précieux chargement. SOLEIL en ami protecteur, accompagne discrètement cette embarcation jusqu’à sa destination. En fin d’après-midi sur la plage de Los Cristianos quelques touristes équipés de jumelles sont saisis de surprise, en effet des personnes sur le dos d’une baleine, accompagnées d’un lézard c’est quand même assez étrange. En toile de fond il y a une énorme vague étroite (c’est le remous causé par Ricky). Les nouvelles vont bon train, la plage et le petit port deviennent noirs de monde. Les reporters de presse sont sur place. Il reste encore quelques centaines de mètres avant d’arriver au port, mais Babale prend son temps. Elle accoste du côté de l’accès réservé aux paquebots. La première arrivée est Ricky qui s’en donne à cœur joie. Dans la petite crique du port, l’océan apparaît déchaîné. Babale s’apprête à accoster. Une véritable panique envahit les journalistes qui veulent être à la bonne place pour couvrir l’événement. Subitement, un grand coup de klaxon intervient c’est le pêcheur avec la camionnette de l’hôtel qui est arrivé pour accueillir NOTIN ses amis et Zoé le lézard. Tout, c’est bien passé, bien qu’à plusieurs reprises, les passagers de Babale aient failli tomber dans la mer. Zaza avait des nausées, Sigale battaient des ailes pour garder l’équilibre. Curieusement Tinou se sentait comme un poisson dans l’eau. NOTIN a vécu ce moment comme une expérience très agréable. Zoé n’en était pas à sa première promenade sur le dos de Babale, en secret pour ne pas alerter les humains. Après le retour sur la terre ferme, Zoé voulait se sauver. – Reste avec nous, Zoé, tu as droit à une part des honneurs. Lui assure NOTIN. Babale fait la belle sous les applaudissements intenses du public. Une véritable fête s’ensuit pour le bonheur des cafetiers, restaurateurs et hôteliers. Tiens donc voilà Zoé qui danse tout en chantant « je danse dans l’espace-temps pour que la terre ne tombe pas dans l’absolu ».

Texte et dessins de Syriex Robert Daniel

Quelques échanges de pensées entre amis NOTIN est songeur. Il observe son ami SOLEIL très haut dans le ciel, l’atmosphère est d’un bleu intense. Il partage le fruit de ses pensées avec ses amis. – Que notre terre est belle, mais comment tient-elle dans l’espace ? En fait le soleil attire la Terre à partir d’une puissante gravité. La Terre quant à elle tourne sur elle-même, cela implique une force dite force centrifuge, qui s’oppose à l’attraction solaire. Il découle de ces deux forces une notion d’équilibre qui permet de maintenir la terre dans le ciel sur son orbite fixe, cela donne l’impression que la terre flotte dans l’espace. Une notion peut être retenue et comprend deux limites susceptibles d’être prises en considération : l’infini de l’espace du passé et l’infini de l’espace du futur. Il s’agit d’une mécanique céleste de l’espace bien au point, traversée à très grande vitesse par la lumière. – Lorsqu’une étape de l’espace-temps est résolue, une autre s’amorce. Ne s’agirait-il pas d’un point d’interrogation mobile ? ajoute Zaza. – Un rayonnement d’énergie impliquée aux bases de temps des mouvements apparents du soleil et de la Lune donne naissance au diapason qui conçoit nos calendriers, complémente Sigale. – Il n’est pas exclu de dire que la trilogie terre lune soleil compose la base des saisons climatiques. Assure Tinou d’un air sérieux. NOTIN est très satisfait par les diverses réflexions de ses amis. Ils précisent qu’en tout état de chose comparée la logique du nombre trois est très souvent et la plupart du temps impliquée. Pour l’exemple : la pensée, la forme pensée, les découvertes. L’univers visible se compose d’une kyrielle de composants et de particules. Il est âgé d’environ 15 milliards d’années, son expansion se caractérise à partir d’une symbiose de température, de radiation, de densité d’énergie, de célérité, de fluctuation quantique etc. Il est convenable de penser que l’équilibre serait une fonction de l’énergie gravitationnelle. Le concept d’espace-temps assure le maintien de la terre sur son orbite, ce principe est identique pour l’équilibre des satellites artificiels. Pour mettre en orbite un satellite artificiel il faut le concours d’une très grande puissance de lancement pour obtenir une très grande vitesse. Ainsi, très loin au-dessus de la terre, le satellite parvenu aux limites de l’attraction du centre de la terre (phénomène identifié sous le terme de la pesanteur) est alors imprimé d’une autre force égale et opposée « la force centrifuge ». C’est cette vitesse de rotation du satellite artificiel qui détermine son mouvement de révolution autour de la planète terre, l’empêchant ainsi de tomber. L’ensemble planétaire repose sur un principe de mouvement et d’espace à la recherche permanente de l’équilibre du temps. Pour la circonstance, la notion du temps se trouve incluse proportionnellement au référentiel du système dans lequel elle est impliquée. Du côté de la lumière et des photons, il y a lieu de mentionner qu’il existe un déséquilibre entre l’ombre et la lumière au rythme des saisons. Ces différentes phases, représentent 4 quadrants d’un cercle déployé sur une base de temps de 360°(une année). Au restaurant en compagnie du pécheur, la soirée se passe dans la joie. Pendant ce temps-là, Zoé déguste des papayes tombées sur le sol près de la piscine de l’hôtel. En fin de soirée, le pêcheur prend congés du groupe pour rejoindre le port de pêche. Avant de monter dans leur chambre, NOTIN et ses amis retrouvent Zoé, pour lui faire un gros câlin comme dit Zaza. La séparation est difficile car des liens profonds se sont créés ; mais il faut bien retourner en France. RETOUR À AUXONNE NOTIN et ses amis sont de retour à Paris, ils prennent le train pour se rendre à Auxonne afin de retrouver la Vache et Cucurico. À la sortie de la gare de Dijon-ville, NOTIN loue un monospace pour conduire ses amis à destination. Lorsque le groupe arrive à Auxonne, il y a un bouchon sur le pont de France. Soudain, sous la couverture des services de sécurité, la route se dégage. NOTIN prend la direction de la D905 (déviation) et stationne son véhicule sur le parking du château. Il aperçoit Robert Daniel et Michèle son épouse, placés en spectateur d’une course de vélos très animée. NOTIN et ses amis sont heureux de les retrouver, tout à coup, interrompant la discussion, une sirène de moto annonce : « voici le passage d’un coureur ayant le nez au ras du guidon ». La foule est déchaînée : « Allez Nénés, aujourd’hui tu as la frite ! ». Nénés n’écoute pas, il fonce, car il a dans sa roue la Hargneuse qui s’accroche, les dents sorties sur la lèvre inférieure bavant comme un escargot. Il reste 10 tours à parcourir. Une automobile annonce le passage du peloton, la foule s’enflamme : « Allez Le Rusé. Allez, Le Moustachu, pousse plus fort ». Subitement, debout sur les pédales, Fend la bise dépasse tout le monde, en grognant comme un ours. Quel spectacle, lorsqu’arrive le Tarbelé qui avale une bonne gorgée de vin blanc issu d’une bouteille en plastique. Il attaque spontanément la poursuite. 60 secondes plus tard arrivent La Furète, et Le Malin dans sa roue. Il ne la quittera plus jusqu’à la ligne d’arrivée. Le Traînard passe à son tour sous les applaudissements de la foule. Il crache comme un lama sur chaque côté de la route dans un concert de claquement de poignées de frein et de changement de braquets. Le Pistard passe à son tour excité comme un pou. À la suite d’un incident mécanique, il tient le poste de lanterne rouge (son honneur de champion est en jeu). Il va gérer au mieux la réactivité du moment d’inertie de la masse vélo plus coureur, pour essayer de remonter le peloton. Le groupe de tête est suivi par une moto caméra. Fend la bise s’est échappé. Il est suivi par La Flèche dont le vélo est équipé d’un anémomètre. Afin de gérer ses efforts, il prend en compte la vitesse relative du vent. Quant à Fend la bise, il est sensible au dosage des réactions chimiques de son organisme et surtout de ses muscles. Aujourd’hui, il a beaucoup de mal à assumer puisqu’au déjeuner de midi, il y avait au menu des choux farcis. Il n’a sucé que la ficelle. Le Moustachu quant à lui est conscient qu’en matière de cyclisme un paramètre important doit être pris en compte : la friction de l’air qui augmente proportionnellement au carré de la vitesse. Tous les coureurs ont le nez au vent, jambes et bras luisants d’onction de massage. Les muscles sont tendus à l’extrême, chacun s’observe. Au cours d’un autre passage, boum ! Le boyau arrière du Tarbelé vient d’éclater. Il négocie une superbe embardée avant de s’arrêter. La roue est aussitôt remplacée par les équipiers de la voiture de maintenance. Il remonte sur le vélo, démarre avec la rage d’un rhinocéros. L’accélération est si puissante qu’il se cabre sur son vélocipède, et parcoure une vingtaine de mètres sur la roue arrière. Voici La Flèche qui passe à grande vitesse suivie de La Furète, avec dans sa roue Le Malin qui ne la lâche pas d’un centimètre. Le Pistard roule si vite, pour rattraper son retard qu’il en oublie le virage. Il file tout droit vers les ateliers municipaux et termine son élan au centre de l’aire de jeu des enfants ! Plus de peur que de mal, il reprend part à la course avec pour équipier Le Coquelet (il a les mollets aussi durs qu’un poulet qui a parcouru Paris Marseille à pattes). – J’en ai la tête qui tourne, dit NOTIN. – Si seulement ils avaient mes cuisses, ils pourraient faire le tour du monde en un temps record ». Ajoute la Vache. La course se compose d’un petit groupe de tête, trois petits pelotons, et quelques traînards. Au passage du Pistard un tonnerre d’applaudissements retentit. Zaza, Sigale, Tinou et Cucurico encouragent La Furète. La Vache beugle fortement, elle a pourtant l’habitude des concentrations de monde. Mais cette fois-ci, elle est au comble de bonheur. Un incident survient. Le Tarbelé, après avoir décroché sa pompe à vélo, en donne un grand coup sur le casque de Nénés, tout simplement, pour une petite histoire de prise de relais. Incident aussitôt clos par un commissaire de course à moto. Les coureurs sont tous déchaînés comme des gazelles poursuivies par des lions affamés. La sonorisation de la ville annonce : « Une vitesse extraordinaire est enregistrée place de Verdun. C’est le Pistard, il est entièrement à gauche aux extrêmes limites de sa trajectoire à 66 km/h. C’est une véritable acrobatie. C’est passé juste, ouf ». Derrière, les poursuivants s’organisent. La ligne d’arrivée est située à 250 mètres. NOTIN et ses amis pour la circonstance se sont placés au rond-point de la poste du côté de la Porte de Comté. Il y a certes la Vache, mais aussi Cimaron, la jument de Justine, fidèles amies de Cyclone, le cheval de NOTIN. C’est une belle parure devant cette ancienne Porte de Comté d’Auxonne. Au cours de son existence, cet édifice a dû voir passer beaucoup de chevaux, de vaches attelées, mais aujourd’hui, ce sont les plus beaux qui sont tombés sous le crayon de Robert Daniel Syriex, sous le regard attentif de SOLEIL. porte de comté Le Pistard dès la place de Verdun traversée, lance un sprint majestueux, il passe la ligne d’arrivée située avant le rond-point de la poste de justesse, mais en vainqueur. Le second est Nénés, le troisième est La Furète. Il n’est pas difficile de deviner que le quatrième est Le Malin. Les applaudissements de la foule sont intenses jusqu’à ce que l’ensemble des concurrents passe la ligne d’arrivée. Soudain, un incident se produit : La Furète vient de gifler Le Malin ! Cette Anicroche est aussitôt close par les commissaires de course. Eh oui, en compétition il n’y a pas de place pour le charme. La remise des trophées et des prix se déroule dans la bonne humeur et la fête continue. Un accordéoniste, un guitariste, un trompettiste et une chanteuse entament une longue série de slows. Le boulevard Pasteur est noir de danseurs et danseuses. L’ambiance est à la fête. Et voilà le clou de la soirée, La Furète est dans les bras du Malin au cours d’une étreinte passionnée… Comme quoi tout est possible. C’était une course de vélo acrobatique réussie dans cette belle ville d’Auxonne. La soirée se termine tard dans la nuit. Le ciel se pare d’un voile léger et un tourbillon blanc venu d’une étoile lointaine s’immobilise au-dessus de NOTIN et ses amis. C’est Vapeur Fantôme qui fait une apparition furtive. Elle n’a pas résisté au plaisir de venir souhaiter beaucoup de bonheur à La Furète et à son Malin.